Décès de Régine Robin

Régine Robin, historienne, professeure, écrivaine, traductrice et sociologue franco-québécoise, est morte le 3 février, à l’âge de 81 ans. Elle est née d’une famille juive de parents étrangers et membres du parti comuniste d’où son nom de naissance Rivka Ajzersztejn. Durant sa “période française”, ses travaux portent sur la société française durant la Révolution, les notions de féodalité de Boulainvilliers à Tocqueville et sur les rapports entre histoire et “linguistique du discours”.Elle émigre à Montréal en 1977 où elle devient professeure émérite à l’Université du Québec et est élue membre de la Société royale du Canada. Ses ouvrages portent principalement sur les thèmes de l’identité, de la culture, de la mémoire collective et de la judéité. Son oeuvre La Québécoite, constitue aujourd’hui un incontournable dans l’analyse de phénomène de “l'écriture migrante” et des problèmes que posent cette nouvelle posture de l’écrivain québécois.

Léna