top of page

La Journée internationale des Droits des Femmes : pour ou contre ?

L’idée est introduite au début du 20ème siècle par la socialiste allemande Clara Zetkin. Cependant, elle n’est officialisée qu’en 1977 par l’Assemblée Générale des Nations Unies. La France quant à elle l’ajoute à son calendrier seulement en 1982. Sont organisées des manifestations, grèves et des actions de sensibilisation. Aujourd’hui, cette campagne se fait dans la rue et via les réseaux sociaux où des comptes féministes partagent les avancées, conseils et événements des différents mouvements féministes. Elle est un moyen de visibilité et de mise en lumière de nos combats et permet de rappeler notre histoire. Pourquoi cette journée est-elle fortement critiquée ? Pourquoi nous n’en voulons plus mais en quoi est-elle toujours nécessaire ?

D’abord, il y a un souci d’appellation ; il s’agit de la « Journée Internationale des Droits des Femmes » et non de la « Journée de la Femme ». Souvent appelée à tort de cette manière, le 8 mars n’est pas un moment de célébration de la femme. Le but de cette journée est de faire une mise au point sur l’égalité homme-femme. Cela nous amène à notre second point : son utilité. En effet, si cette journée existe c’est que fatalement il y a encore des choses à changer. Dès lors, ce moment de l’année est utilisé pour que l’on se souvienne, pour mettre à jour nos revendications (qui ne varient que très peu étant donné la lente avancée), se réunir et débattre. Notez cependant que les luttes féministes n’ont pas seulement lieu en cette journée. Nos combats se font tous les jours, que ce soit au travail ou à l’université, dans les transports ou dans les magasins, dans les médias et dans les assemblées politiques.

En toute logique, le jour où cette journée aura disparu, l’égalité homme-femme sera la norme et nous n’aurons plus besoin de descendre dans les rues…

Mathilde Déramez



 
 
 

Posts récents

Voir tout

Commentaires


Nous suivre 

  • Facebook Classic
  • Icône social Instagram

© 2018 - ASH SORBONNE - LAPSUS BAVARD

bottom of page